En ce début de 21ème siècle, les préceptes de la république sont en danger.
Que veulent encore dire les trois mots qui sont au fronton de nos mairies et qui ont fait la fierté de la révolution: liberté, égalité, fraternité.
Liberté de quoi? Puisque tout est soumis à autorisation, au bon vouloir des fonctionnaires ou des politiciens qui selon leur humeur ou leur intérêt, vous accorde vos droits ou vous les confisquent.
Egalité, vaste supercherie puisque dès la naissance, il est préférable de voir le jour chez les riches plutôt que chez les pauvres.
Tant qu'au mot fraternité, n'en parlons pas on a jamais vu deux classes de la société fraterniser, puisque les individus ne fraternisent que par nécessité ou intérêt.
Aussi dans cette société capitaliste la différences entre les deux classes et qu'à force de misère on fini par mourir de faim, tandis qu'à la différence l'opulence est sans fin.
Mais à l'encontre, si cela continue avec l'arrivée des nouvelles technologies, la république sous des airs de modernité va se conduire comme une dictature, elle nous épie à notre insu par le biais de caméras, de satellites et de nos téléphones portables ce qui, à terme, peut nous faire perdre toute liberté d'expression au cas où des personnages de hauts rangs ou leaders de religions mal intentionnés sous couvert d'un dieu qu'ils ne connaissent pas peuvent vous faire passer de vie à trépas.
Alors qu'au 20ème siècle une certaine idée de la démocratie c'était forgée dans les esprits, mais au 21ème siècle, à force de loi nous sommes de plus en plus pris pour des oies sous contrôle d'une hiérarchie administrative et politicienne. De nombreux magistrats sous couvert de la loi se prennent pour des rois devant le peuple qui ne fait pas le poids, comme pour l'agriculteur qui sous le dictat de l'Union Européenne a une vie strictement insupportable, contrainte à des normes environnementales et sanitaires draconiennes sous menace de sanctions.
Aussi à force qu'ils se mettent aux normes sans leur en donner forcement les moyens, nombre de petits paysans ont la conviction d'être pris pour des pommes.
