Pourquoi le revenu pour tous ça fait tousser? Anne LAROUTIS reporter à Montreuil

02/11/2018

Une fois par mois, les vendredis en général, le MFRB (Mouvement français pour le revenu pour tous) de Montreuil, sous les talons agiles de Nadia BOUALAK, membre du Collectif Citoyen Montreuillois (www.cmontreuillois.fr), tente de casser les « principes clichés » du revenu pour tous par des manifestations diverses et variés comme des conférences, des pieds d'immeuble, en invitant des personnes comme Guy VALETTE (membre du Mouvement Français du Revenu de Base) et Michel POUZOL (membre de Génération.S animateur espace IDEES).

Constat français et bien franchouillard pour une puissance comme la notre : en 10 ans, 800 000 pauvres de plus portant à 8 millions de pauvres en France.

L'idée ne date pas d'hier et n'est pas venue des personnes dites à gauche mais plutôt à droite : en 1975, Nixon en faisait déjà la proposition dans son programme.

En France, cette idée existe depuis 1945 et se retrouve dans les statuts de la sécurité sociale : « débarrasser les individus de la crainte du lendemain ».

Le revenu pour tous, c'est donner du choix à tous, au plus faible d'entre nous.

Aux Etats-Unis, une sorte de revenu pour tous est mise en place pour les porteurs de start-up ou de projets dynamiques : si ces personnes échouent trois fois, les banques leurs prêtent plus pour réussir.

Le revenu de base doit être :

- Universel : toute personne perçoit un même revenu de base, quelques soient ses origines, son lieu de résidence ou son activité. Il est versé à tous, de la naissance à la mort.

- Individuel : le revenu de base est un droit individuel. Il garantit à chacun son autonomie, indépendamment de sa situation familiale ou maritale.

- Inaliénable : il ne peut être saisi et le bénéficiaire ne peut donc en être dépossédé.

- Inconditionnel : le revenu de base n'exige aucune condition préalable ni contrepartie. Il est cumulable avec les revenus du travail et du patrimoine.

- Cumulable : il s'additionne avec tous les autres revenus.

Alors comment un état peut-il financer ce tout ?

Le revenu de base peut démarrer au niveau du RSA (524€), au niveau du seuil de pauvreté (1000 €) ou encore quelque part entre les deux.

Le problème, en France, est que les emplois sont financés à un tiers par nos impôts qui financent le travail précaire (ex CAE par exemple). L'Etat et le citoyen financent donc en partie ces salaires alors que les entreprises devraient payer ces salaires par des cotisations.

Le revenu d'activités est mal distribué, un budget d'1,3 milliard d'euros.

Il faut donc repenser la fiscalité d'une autre manière. La fiscalité se calcule en décils et les plus hauts décils ne participent pas à cette fiscalité.

Le revenu pour tous est une bataille d'idées, liée à trois conditions de vie : l'instruction, la santé, le logement.

Il est temps d'en parler.

Dans le sud et partout en France, invitons donc ce groupe de réflexion économique car l'idée mérite d'être retenu, en progression et construction.

A Avignon, un atelier avec Bien Vivre sur le revenu pour tous et le groupe de réflexion économique Alternatif Economy sera mis en place d'ici la fin de l'année 2018. On pourra mettre en place cette réflexion dans les autres villes qui font parties d'un maillage de réflexion de territoire, citoyen et alternatif Manifestation. Alternatif. France (www.m-a-f8.webnode.fr)

Pour tout contact :
@ groupesociaux@revenudebase.info
FB revenu de base - France
Site : https://www.revenudebase.info

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